Bonne nouvelle Des défenseurs mettent un terme à leur grève de la faim, leur libération a été assurée

Anairis Miranda Leyva, Adairis Miranda Leyva et Fidel Manuel Batista Leyva, frères et sœurs et défenseurs des droits humains, ont mis un terme à la grève de la faim qu’ils ont débutée le 8 juin après avoir été harcelés et intimidés à Cuba à la suite de leur libération conditionnelle.
Le 3 juillet, les sœurs jumelles Anairis Miranda Leyva et Adairis Miranda Leyva et leur frère, Fidel Manuel Batista Leyva, ont abandonné la grève de la faim qu’ils avaient débutée pour protester contre les actes de harcèlement et d’intimidation dont ils faisaient l’objet, ainsi que contre la menace de révocation de leur liberté conditionnelle.
Leur mère, Maydolis Portelles, a dit à Amnesty International qu’elle avait été convoquée le 3 juillet devant le tribunal municipal et un groupe de juges, de procureurs et de représentants des forces de sécurité. Elle a déclaré qu’elle avait été autorisée à voir un document qui, entre autres, précisait que la liberté conditionnelle de ses enfants ne serait pas révoquée, mais qu’on ne lui en avait pas donné de copie. Bien qu’Anairis Miranda Leyva ait toujours besoin de soins, les trois frères et sœurs ont abandonné leur grève de la faim ce jour-là.

Le frère, les deux sœurs et leur mère, tous défenseurs des droits humains, ont été arrêtés le 27 novembre 2016, soit deux jours après la mort de Fidel Castro. Le frère et les deux sœurs ont été condamnés à 12 mois d’emprisonnement pour « diffamation des institutions, organisations, héros et martyrs de la République de Cuba » et « troubles à l’ordre public » parce qu’ils auraient quitté leur domicile pendant la période de deuil national qui a suivi la mort de Fidel Castro. Le 2 avril, après une grève de la faim prolongée, ils ont bénéficié d’une forme de libération conditionnelle dite licencia extrapenal. En pareil cas, les charges ne sont pas abandonnées mais les personnes déclarées coupables sont autorisées à purger le reste de leur peine hors d’un établissement carcéral.

Le 8 juin, les jumelles et leur frère auraient débuté une grève de la faim pour protester contre les actes de harcèlement et d’intimidation dont ils faisaient l’objet et pour demander l’annulation des peines prononcées contre les quatre membres de leur famille.

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