Bonne nouvelle Des militants antiesclavagistes ont été libérés

Deux militants antiesclavagistes, Biram Dah Abeid et Abdellahi el Housein Mesoud, ont été libérés de la prison civile de Nouakchott le 31 décembre 2018. Le tribunal d’Arafat, à Nouakchott, les a condamnés à six mois d’emprisonnement, dont deux mois avec sursis. Biram Dah Abeid et Abdellahi el Housein Mesoud avaient déjà passé plus de quatre mois en prison et ont donc été libérés le jour même.

AUCUNE ACTION COMPLÉMENTAIRE N’EST REQUISE.

UN GRAND MERCI À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT ENVOYÉ DES APPELS.

Le 31 décembre 2018, le tribunal d’Arafat, à Nouakchott, a condamné Biram Dah Abeid, nouveau député pour la coalition Sawab/RAG et président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), et Abdellahi el Housein Mesoud, membre de l’IRA, à six mois d’emprisonnement, dont deux mois avec sursis. Biram Dah Abeid et Abdellahi el Housein Mesoud avaient déjà passé plus de quatre mois en prison et ont donc été libérés le jour même de la prison civile de Nouakchott.

Biram Dah Abeid a été arrêté chez lui, à Nouakchott, dans l’ouest de la Mauritanie, le 7 août 2018, le jour où sa candidature pour les élections parlementaires a été acceptée. Aucun mandat n’a été présenté au moment de son arrestation et il a été informé que cette arrestation faisait suite à « un ordre qui venait d’en haut ». Les élections ont eu lieu le 1er septembre 2018 et il a été élu député pour la coalition Sawab/RAG.
Abdellahi el Housein Mesoud a été arrêté à Nouakchott, dans l’ouest de la Mauritanie, le 9 août 2018.

L’arrestation des deux membres de l’IRA est liée à une plainte déposée par un journaliste accusant Biram Dah Abeid de l’avoir menacé en raison d’un documentaire télévisé que le journaliste avait réalisé sur lui. Le 13 août 2018, Biram Dah Abeid a été inculpé d’« atteinte volontaire à la vie et l’intégrité d’autrui », d’« incitation à l’atteinte volontaire à la vie » et de « menaces d’usage de la violence ». Abdellahi el Housein Mesoud a été inculpé de « complicité ». Le journaliste a plus tard retiré sa plainte, mais le parquet a quand même poursuivi les procédures engagées contre les deux militants antiesclavagistes.

Après sa libération, Biram Dah Abeid a partagé le message suivant avec un délégué d’Amnesty International : « Je voudrais remercier les membres d’Amnesty International pour leur soutien inconditionnel à chaque fois que des militants antiesclavagistes sont arrêtés arbitrairement. »

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