Ramón Esono Ebalé, dessinateur humoristique et militant équato-guinéen, a été libéré de la prison de Black Beach, à Malabo, le 7 mars. Huit jours plus tôt, le 27 février, l’accusation de « fabrication de fausse monnaie » portée à son encontre a été abandonnée à l’issue d’une audience à Malabo.
Le 7 mars, Ramón Esono Ebalé, dessinateur humoristique et militant équato-guinéen, a été libéré de la prison de Black Beach, à Malabo, huit jours après que les poursuites intentées à son encontre ont été abandonnées.
Ramón a été jugé le 27 février à Malabo, après avoir passé plus de cinq mois en détention provisoire. À l’issue du procès, le ministère public a abandonné l’accusation de faux-monnayage portée à l’encontre de Ramón. Ce chef d’inculpation lui avait été signifié le 7 décembre 2017. Les accusations ont été abandonnées lorsque le principal témoin à charge est revenu sur ses déclarations contre Ramón et a reconnu qu’on lui avait demandé d’accuser Ramón de fabrication de fausse monnaie.
Le 16 septembre 2017, Ramón a été arrêté et détenu à Malabo, la capitale, et interrogé au sujet des dessins à travers lesquels il critiquait le président Teodoro Obiang et son gouvernement. Ses dessins ont été diffusés sur Internet.
Amnesty International considèrait Ramón Esono Ebalé comme un prisonnier d’opinion, détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression à travers l’art.
Au nom de Ramón, de sa famille et de ses amis, un immense merci à tous ceux qui ont agi en sa faveur. Sans votre soutien, Ramón n’aurait pas pu être libéré.
Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.