Bonne nouvelle Une enquête ouverte sur les attaques visant une défenseure des droits humains

Le 28 août, le procureur général de Colombie s’est accordé avec Danelly Estupiñán pour mener une enquête nationale visant à trouver les responsables des différentes atteintes à la sécurité qui ont mis sa vie en danger.

Danelly pourra accéder directement au travail de l’équipe chargée de l’enquête.

AUCUNE ACTION COMPLÉMENTAIRE N’EST REQUISE. UN GRAND MERCI À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT ENVOYÉ DES APPELS.

Depuis décembre 2018, Danelly Estupiñán, défenseure des droits humains et responsable du Processus des Communautés Noires (Proceso Comunitario Negro, PCN) à Buenaventura, subissait une surveillance de plus en plus soutenue de la part d’inconnus, tant à son domicile qu’à l’extérieur lors de ses activités quotidiennes. Le 6 juillet, des hommes sont entrés par effraction dans sa maison en désactivant le système de sécurité de la porte alors qu’elle n’était pas chez elle.

À la suite de pressions nationales et internationales, le 28 août, Danelly a pu rencontrer le procureur général de la Colombie, Fabio Espitia, en présence d’un représentant du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et d’un avocat du PCN. Le procureur général a accepté de désigner un procureur spécial pour mener l’enquête. Il a également accepté que Danelly puisse contacter directement son équipe afin de suivre l’évolution de l’enquête.

Enfin, il a réaffirmé que l’enquête avait un caractère national, dans la lignée des engagements pris à l’issue d’un dialogue établi entre plusieurs organisations de la société civile et le gouvernement national après une « grève civique » menée en 2017 à Buenaventura.

Amnesty International continuera de suivre de près la situation de Danelly et réagira rapidement en cas de nouvelle atteinte à sa sécurité.

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