AMR 51/044/2006
Information complémentaire sur l’AU 50/06 (AMR 51/034/2006 du 7 mars 2006) et sa mise à jour (AMR 51/038/2006 du 10 mars 2006)
IMPUNITÉ
ÉTATS-UNIS :Les victimes de violations des droits humains dans le monde entier
Londres, le 16 mars 2006
La résolution portant création du Conseil des droits humains a été adoptée le 15 mars 2006, une majorité écrasante des États membres ayant voté en faveur de ce texte lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Cent soixante-dix gouvernements se sont prononcés en faveur de la résolution, le gouvernement des États-Unis faisant partie des quatre gouvernements seulement qui ont voté contre le texte. Les autres opposants étaient Israël, Palau et les Îles Marshall. Trois pays se sont abstenus : la Biélorussie, l’Iran et le Vénézuéla. Le résultat du vote témoigne d’un soutien international concluant en faveur du Conseil et constitue une étape historique du renforcement du dispositif des Nations unies pour la protection des droits humains. Bien qu’il ait déclaré que les États-Unis ne pouvaient se joindre au consensus en faveur de la résolution, l’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies, John Bolton, a cependant clairement fait savoir que les États-Unis coopéreraient avec les autres États membres pour que le Conseil soit aussi fort et efficace que possible. Les États-Unis prévoient par conséquent de soutenir le Conseil et de s’impliquer dans son action.
Lorsqu’il a félicité l’Assemblée générale pour l’adoption de la résolution, le secrétaire général des Nations unies a déclaré au sujet de la création du Conseil : « C’est une chance donnée aux Nations unies, qui en avaient besoin, pour insuffler un nouvel élan au travail de l’organisation en matière de droits de l’homme à travers le monde ».
Pour plus d’informations à ce sujet, reportez-vous au communiqué de presse du 15 mars (index AI : IOR 40/009/2006) disponible sur le site d’Amnesty International, à l’adresse suivante : http://web.amnesty.org/library/index/fraior400092006)
Aucune nouvelle action n’est désormais requise de la part du Réseau des Actions urgentes. Un grand merci à tous ceux d’entre vous qui ont envoyé des appels.