Les autorités iraniennes ont informé la famille d’Alireza Tajiki que son exécution était reportée pour une durée indéterminée. Notre travail n’est donc pas fini. Il est crucial de poursuivre nos efforts de campagne afin que sa condamnation à mort soit annulée et qu’il ait le droit à un nouveau procès équitable qui ne repose pas sur des preuves extraites sous la torture.
Alireza Tajiki, désormais âgé de 19 ans, a été condamné à mort en avril 2013 après qu’un tribunal de la province du Fars, dans le sud de l’Iran, l’a déclaré coupable de meurtre et de viol, principalement sur la base d’ « aveux » extraits sous la torture.
La Convention relative aux droits de l’enfant indique clairement que la peine de mort ne peut être prononcée pour des infractions commises par des personnes mineures.
Plus de 970 personnes ont été mises à mort en Iran l’an dernier. Malgré l’adoption de réformes introduites par les autorités iraniennes en 2013, dans un effort de détourner l’attention des critiques relatives à l’exécution de mineurs délinquants, des dizaines de personnes qui avaient moins de 18 ans au moment de leur crime présumé ont été condamné à la peine capitale.