Bonne nouvelle 200 familles ne risquent plus d’être expulsées de force

Les familles de la communauté paysanne guahory, dans l’est du Paraguay, ne risquent plus d’être expulsées de force de manière imminente. L’application du Plan d’action conjointe relatif aux faits de violation de propriété privée passibles de poursuites a été suspendue dans cette communauté.

Le 13 juillet, 200 familles de la communauté paysanne guahory, dans l’est du Paraguay, risquaient d’être expulsées de force de manière imminente à cause de la décision d’appliquer le Plan d’action conjointe relatif aux faits de violation de propriété privée passibles de poursuites dans leur communauté. Cette décision avait entrainé le déploiement d’environ 400 policiers dans la zone. À la suite de la mise en place de l’Action urgente, l’application du Plan d’action conjointe a été suspendue et les policiers ont quitté la communauté.

Le Plan d’action conjointe relatif aux faits de violation de propriété privée passibles de poursuites (Plan de Acción Conjunta para Hechos Punibles de Invasión de Inmueble Ajeno) est un accord entre le bureau du procureur général, le ministère de l’Intérieur et la police nationale qui définit les actions que ces trois instances entendent mener pour mettre un terme aux violations de propriété privée. Amnesty International a constaté que cette procédure conduisait à des expulsions forcées dissimulées, menées sans garanties suffisantes pour respecter et protéger le droit à un logement décent.

De plus, à la suite de rencontres entre le directeur des droits de l’homme au ministère public, le vice-ministre de la Sécurité au ministère de l’Intérieur, le directeur des droits de l’homme au ministère de l’Intérieur et Amnesty International, un groupe de travail interinstitutionnel a été créé pour contrôler le Plan d’action conjointe. Ce groupe de travail s’est réuni pour la première fois le 31 octobre et doit tenir encore au moins deux réunions lors desquelles Amnesty International, la Coordination des droits de l’homme du Paraguay (CODEHUPY - Coordinadora de Derechos Humanos del Paraguay) et les Nations unies seront invitées à présenter leurs positions relatives à ce plan.

Nous continuerons à suivre le statut de ces discussions afin de déterminer si une action complémentaire est requise.

Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.

Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.

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