Rachel Pilipili, François Kahombo Hangi, Justin Mutabesha, Benjamin Kamuntu et Parfait Muhani, cinq militants pro-démocratie congolais et membres du mouvement citoyen Lucha, avaient été placés en détention arbitraire le 21 janvier dernier.
Ils auraient tous été soumis à des mauvais traitements au cours des cinq premiers jours de leur détention aux mains des forces de sécurité. Ils ont été arrêtés durant une manifestation pacifique à Goma.
Ils sont membres de la LUCHA (Lutte pour le changement), un mouvement citoyen qui réclame haut et fort la démission du président Joseph Kabila, puisque son second et dernier mandat, selon la Constitution congolaise, a fini en décembre 2016. Ce n’est pas la première fois que des membres de cette organisation sont victimes de persécutions de la part des autorités nationales, comme ce fut le cas de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux activistes qui ont été libérés suite à une campagne intense suivie par Amnesty International.
Ces cinq militants étaient accusés de « séquestration », « destruction malveillante » et « intrusion dans un domicile ». La raison ? Avoir participé à une manifestation pacifique à la cathédrale Saint-Joseph, à Goma, organisée par le Comité laïc de coordination de l’Eglise catholique.
Après avoir demandé leur mise en liberté à de multiples reprises, ils ont enfin obtenu gain de cause le 22 mars. Désormais, les 5 de Goma sont enfin libres !