MDE 13/121/2007 - 18 octobre 2007
Ali Farahbakhsh a été libéré le 9 octobre après avoir passé onze mois en prison.
Un tribunal révolutionnaire de Téhéran l’avait condamné à trois ans d’emprisonnement, le 26 mars, pour espionnage et pour avoir « perçu des sommes venant d’étrangers ». Dans une interview accordée à l’Iranian Students’ News Agency (ISNA, Agence de presse des étudiants iraniens), son avocat a indiqué que sa peine avait été réduite à seize mois en appel. Ali Farahbakhsh a ensuite bénéficié d’une libération anticipée sous certaines conditions.
Il avait été arrêté le 27 novembre 2006, à son retour d’une conférence sur le gouvernement et les médias organisée à Bangkok, la capitale de la Thaïlande, par des organisations non gouvernementales (ONG) locales. Son arrestation n’avait été rendue publique que le 6 janvier. L’Ayatollah Mahmoud Shahroudi, responsable du pouvoir judiciaire, avait ordonné qu’il soit libéré sous caution, mais il était resté à la Section 209 de la prison d’Evin, à Téhéran, où il a purgé dix mois de sa peine.
Ali Farahbakhsh avait apparemment sollicité une permission de sortie afin de recevoir des soins à l’hôpital pour ses troubles oculaires, mais celle-ci lui avait été refusée.
Journaliste spécialisé dans l’économie, il a écrit pour un certain nombre de journaux iraniens, dont Sobh-e Emruz, Norouz, Yas-e No et Sarmayeh. À l’exception de Sarmayeh, tous ces périodiques ont été fermés entre 2004 et 2006 sur ordre des autorités judiciaires de Téhéran.
Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du Réseau Actions urgentes.