Deux journalistes de Reuters, Wa Lone et Kyaw Soe Oo, ont bénéficié d’une grâce présidentielle et ont été libérés de prison après avoir purgé plus de 500 jours sur leurs peines de sept ans d’emprisonnement au Myanmar. Il s’agit d’une victoire considérable pour la liberté de la presse au Myanmar et ailleurs, et Amnesty International est fière d’y avoir contribué.
Bonne nouvelle Des journalistes de Reuters ont été libérés
Wa Lone et Kyaw Soe Oo, deux journalistes de Reuters, ont été libérés sans condition à la suite d’une grâce présidentielle le 7 mai 2019, deux semaines après que la Cour suprême eut rejeté leur appel. Au moment de leur arrestation, le 12 décembre 2017, ces deux hommes enquêtaient sur le massacre de 10 hommes et garçons rohingyas commis par des membres des forces de sécurité birmanes dans le nord de l’État d’Arakan, massacre pour lequel sept soldats ont ultérieurement été emprisonnés par un tribunal militaire.
Inculpés d’avoir enfreint la Loi relative aux secrets d’État, les deux journalistes ont été condamnés à sept ans de prison le 3 septembre 2018. La Haute cour de Yangon a rejeté leur appel en janvier 2019, tout comme la Cour suprême le 23 avril 2019. Lors de sa libération, Wa Lone a dit à des journaliste à l’extérieur de la prison d’Insein : « Je voudrais remercier toutes les personnes qui nous ont aidés en prison, et toutes les personnes du monde entier qui ont demandé notre libération. J’ai hâte de retourner dans la salle de rédaction. »
Wa Lone et Kyaw Soe Oo n’auraient jamais dû être arrêtés ou emprisonnés, et Amnesty International demande que leurs condamnations soient annulées et effacées de leurs casiers judiciaires. L’organisation reste préoccupée par les restrictions aux libertés d’expression, d’association et de rassemblement pacifique au Myanmar et continuera de demander la libération de tous les prisonniers d’opinion et l’abrogation des lois répressives.
J'agis
AUCUNE ACTION COMPLÉMENTAIRE N’EST REQUISE. UN GRAND MERCI À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT ENVOYÉ DES APPELS.