La militante Chaw Sandi Tun a été remise en liberté le 30 mars à l’issue de sa peine de six mois d’emprisonnement. Elle a été emprisonnée en raison d’un post sur Facebook ridiculisant l’armée myanmar.
Chaw Sandi Tun, également connue sous le nom de Chit Tha Mee, avait été incarcérée dans la prison de Maubin, dans la région d’Ayeyarwady. Elle a été remise en liberté le 30 mars. Elle a purgé une peine de six mois d’emprisonnement en raison d’un post sur Facebook ridiculisant le chef de l’armée du Myanmar, le général Min Aung Hlaing. Elle a été arrêtée à Yangon le 12 octobre 2015 et condamnée le 28 décembre au titre de l’article 66(d) de la Loi sur les télécommunications de 2013, qui prévoit une peine maximale de trois ans d’emprisonnement pour quiconque est responsable d’avoir « extorqué, contraint, restreint à tort, diffamé, importuné, causé une influence injustifiée ou menacé toute personne en utilisant un réseau de télécommunications ».
Chaw Sandi Tun n’aurait jamais dû être emprisonnée. Amnesty International continue de mener campagne en faveur de la libération de tous les prisonniers d’opinion au Myanmar.
Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.
Ceci est la deuxième mise à jour de l’AU 228/15. Pour plus d’informations : https://www.amnesty.org/fr/documents/asa16/3134/2016/fr/