Petr Jezek, Hassan A. Kodi et Abdulmonem Abdumawla ont été libérés à la faveur d’une grâce présidentielle. Petr Jezek avait été condamné à la réclusion à perpétuité, tandis que les deux autres hommes avaient été condamnés à 12 ans d’emprisonnement le 29 janvier.
Petr Jezek, journaliste et missionnaire de nationalité tchèque, a été libéré en février et est depuis retourné en République tchèque. Hassan A. Kodi, pasteur et secrétaire général de l’Église soudanaise du Christ, et Abdulmonem Abdumawla, militant, ont été libérés le 11 mai. Les trois hommes ont été libérés à la faveur d’une grâce présidentielle par le président du Soudan, Omar al Bashir.
Ils avaient été arrêtés en décembre 2015. Petr Jezek avait été condamné à la détention à perpétuité et à une amende de 100 000 livres soudanaises le 29 janvier. Il a été déclaré coupable d’« espionnage » au titre de l’article 53 du Code pénal de 1991. Le même jour, Hassan A. Kodi et Abdulmonem Abdumawla avaient tous deux été condamnés à 12 ans de prison pour avoir apporté leur aide à la commission d’une infraction, en vertu de l’article 26 du Code pénal de 1991.
Hassan A. Kodi, Petr Jezek et Abdulmonem Abdumawla ont financé les soins médicaux d’Ali Omar Mousa Hassaba Allah, un étudiant darfourien blessé par un cocktail Molotov lors de violents affrontements qui s’étaient déroulés en décembre 2013 dans une université de Khartoum. Ayant eu le visage, le cou, le torse et les mains grièvement brûlés, ce jeune homme avait besoin d’une prise en charge médicale sur le long terme.
Hassan A. Kodi, Abdulmonem Abdumawla et Petr Jezek remercient Amnesty International d’avoir fait campagne en leur faveur.
Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres du réseau Actions urgentes. Un grand merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.
Ceci est la deuxième mise à jour de l’AU 260/16. Pour plus d’informations : https://www.amnesty.org/fr/documents/afr54/5565/2017/fr/