Villca Fernández, prisonnier d’opinion, a finalement reçu les soins dont il avait besoin de manière urgente et qui lui étaient refusés depuis juin 2017.
Depuis le 26 janvier 2018, les autorités pénitentiaires ont transféré Villca Fernández dans un hôpital militaire à plusieurs reprises pour la poursuite de son traitement.
Le 26 janvier, les autorités des locaux des services nationaux bolivariens de renseignement (Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional, SEBIN) de Caracas ont transféré Villca Fernández dans un hôpital militaire afin qu’il reçoive des soins pour plusieurs problèmes de santé, notamment un engourdissement du visage et de l’hypertension. En raison de la nature de ses problèmes de santé, Villca Fernández a depuis été transféré à plusieurs reprises pour la poursuite de son traitement. Le père et l’avocat de Villca Fernández ont dit à Amnesty International qu’il avait reçu d’autres soins le 30 janvier et au cours des premières semaines de février.
Cependant, son droit à une procédure régulière continue d’être bafoué. Le 12 février, les autorités n’ont à nouveau pas transféré Villca Fernández au tribunal où l’audience devant ouvrir son procès était prévue. Cette audience a été reportée au 12 mars.
Bien qu’il n’y ait plus besoin d’action urgente en ce qui concerne l’état de santé de Villca Fernández, cet homme reste un prisonnier d’opinion qui n’a pas utilisé ou prôné la violence et qui est détenu arbitrairement dans les locaux du SEBIN. Amnesty International continuera donc à demander sa libération immédiate et sans condition. Nous demandons au mouvement de continuer à se mobiliser en faveur de cet homme par le biais du dossier de longue durée figurant dans le portfolio des personnes en danger.
Aucune action complémentaire n’est pour l’instant requise de la part des membres du réseau Actions urgentes. Un grand merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.