Compte tenu des nouvelles informations reçues, Amnesty ne pense plus qu’Osama Muhana al Tamimi a été pris pour cible ou harcelé par le gouvernement en 2019.
Bonne nouvelle Retrait de l’action urgente
AUCUNE ACTION COMPLÉMENTAIRE N’EST REQUISE. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.
Osama Muhana al Tamimi est un ancien membre élu du Parlement bahreïnite. Quand il était au Parlement, il a fait des discours et des déclarations dans lesquels il a défendu les droits de dissidents bahreïnites tels que Nabeel Rajab et Sheikh Ali Salman. Selon des informations publiées par le passé par le journal bahreïnite indépendant al Wasat et Bloomberg, son commerce a été attaqué à l’arme à feu à la suite de déclarations dans lesquelles il avait critiqué le gouvernement.
En 2019, Amnesty International a reçu des informations, confirmées par un certain nombre de faits, de documents et de sources, signalant que l’incendie de son commerce, les poursuites au pénal engagées pour fabrication de faux documents, et l’interdiction de voyager imposée à Osama al Tamimi étaient des représailles exercées par le gouvernement en raison des opinions politiques de cet homme. Il a également été signalé qu’il avait besoin de recevoir d’urgence des soins médicaux à l’étranger en raison de problèmes de santé causés par sa détention, et qu’en 2017 il avait subi un chantage et été poussé à payer un pot-de-vin pour éviter d’être accusé d’avoir insulté un policier et d’être de nouveau placé en détention. Or, compte tenu des nouvelles informations que nous avons obtenues, Amnesty ne croit plus à tout cela.
Osama Muhana al Tamimi continue de faire l’objet d’une procédure judiciaire pour fabrication de faux documents. Bahreïn demeure juridiquement tenu de garantir son droit à un procès équitable et à l’accès à des soins médicaux adéquats à tous les stades de la procédure pénale.