Slovaque. Rejet du projet de loi restreignant le droit à l’avortement
Le Parlement slovaque a rejeté un projet de loi qui visait à entraver l’accès à des services d’avortement sûrs et légaux. S’il avait été adopté, ce texte aurait compromis le respect de la vie privée des femmes ainsi que leur autonomie et les aurait exposées à une stigmatisation, une humiliation et un traitement dégradant préjudiciables.
Bonne nouvelle Slovaque. Rejet du projet de loi restreignant l’avortement
Le 5 décembre, le Parlement slovaque a rejeté un projet de loi qui aurait obligé les femmes demandant une interruption volontaire de grossesse à subir une échographie et à regarder et se voir remettre une image de l’embryon ou du fœtus. Ce texte constituait une tentative inquiétante visant à faire reculer les droits reproductifs en Slovaquie.
Sur les 150 députés qui composent le Parlement, seuls 59 ont voté en faveur de la proposition, ce qui n’était pas suffisant pour atteindre la majorité simple requise de 76 voix ; 24 députés ont voté contre et 40 se sont abstenus.
Le 18 novembre, dans une lettre commune, plus de 30 organisations de différents pays, dont Amnesty International, avaient appelé tous les députés slovaques à rejeter ce projet de loi. De même, la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe avait appelé au rejet du projet de loi et de toute autre initiative législative susceptible de limiter l’exercice par les femmes de leurs droits en matière de sexualité et de procréation. Le résultat du vote est une immense victoire pour les femmes et pour tou·te·s les militant·e·s qui se sont exprimé·e·s et mobilisé·e·s en Slovaquie et à travers le monde contre ce projet de loi néfaste.
Le projet de loi proposait également d’interdire la « publicité » pour l’avortement, sous peine d’une amende de 66 400 € pour les personnes qui la commanderaient ou la diffuseraient. Cette interdiction risquait de restreindre fortement la mise à disposition d’informations sur la santé en matière de sexualité et de procréation, y compris sur les avortements sans risque et légaux, par les prestataires de soins de santé.
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AUCUNE ACTION COMPLÉMENTAIRE N’EST REQUISE. UN GRAND MERCI À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT ENVOYÉ DES APPELS.