Lundi 24 novembre, les près de 23.000 signatures récoltées par AIBF et AIVL pour la pétition contre le viol ont été remises au Premier ministre Charles Michel.
Nous avons pu lui faire part de nos principales demandes à l’égard du fédéral : nommer une personne de référence sur la question des violences sexuelles, qui doit être une priorité et doit recevoir les budgets adéquats, et tout mettre en œuvre pour travailler en concertation avec les entités régionales. Charles Michel a tenu à remercier Amnesty International pour son engagement dans cette cause qui lui tient « particulièrement à cœur ». La confirmation nous a été donnée qu’une personne de référence en matière de lutte contre les violences sexuelles était déjà nommée au sein de son cabinet.
De plus, Amnesty International se réjouit que la déclaration gouvernementale mentionne explicitement que « le gouvernement ratifiera la Convention d’Istanbul du 11 mai 2011 sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Il s’attaquera en priorité au viol et à la violence entre partenaires ».
Mais si on peut se réjouir que la déclaration gouvernementale fasse explicitement référence à cette problématique, il faut néanmoins rester attentif à ce que des mesures concrètes suivent et qu’un budget adéquat y soit consacré. Il faut également veiller à ce qu’il y ait une bonne coopération entre les différents gouvernements, fédéral, régional et communautaire.