Ceci est la seconde mise à jour de l’AU 310/14. Pour plus d’informations : http://www.amnesty.org/fr/library/info/AFR54/0002/2015/fr.
Farouk Abu Issa et Amin Maki Madani ont été libérés sans condition le 9 avril, après 124 jours de détention. En vertu de l’article 58 du Code de procédure pénale (1991), le ministre soudanais de la Justice a abandonné les poursuites engagées à l’encontre de ces deux hommes.
Farouk Abu Issa, qui dirige les Forces de consensus national (FCN), une coalition de partis politiques d’opposition, et Amin Maki Madani, qui se trouve à la tête de l’Alliance des organisations soudanaises de la société civile, ont été arrêtés le 6 décembre 2014 par des agents du Service national de la sûreté et du renseignement. Leur arrestation a fait suite à l’Appel du Soudan, signé trois jours plus tôt à Addis-Abeba. Parmi les signataires du document figuraient des groupes armés et d’autres partis politiques d’opposition. Ils réclamaient une transition démocratique, le démantèlement de l’État à parti unique de facto et la fin du conflit au Soudan.
Les deux hommes cités ont été inculpés d’infractions passibles de la peine capitale en vertu du Code pénal de 1991. Ils ont notamment été accusés de « complicité en vue d’exécuter un accord criminel », ainsi que d’avoir « sapé le système constitutionnel » et appelé à « s’opposer à l’autorité publique par la violence ou par une action criminelle ». Leur procès s’est ouvert en février 2015.
Leur état de santé s’est fortement détérioré au cours de leur détention. Amnesty International a publié deux actions urgentes, en décembre 2014 et février 2015, afin d’exhorter les autorités soudanaises à les libérer.
Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres du réseau Actions urgentes. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.
Ceci est la seconde mise à jour de l’AU 310/14. Pour plus d’informations : http://www.amnesty.org/fr/library/info/AFR54/0002/2015/fr.