Informations complémentaires sur l’AU 144/12, AMR 36/008/2012, 20 juillet 2012
Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres du réseau Actions urgentes pour l’heure. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.
L’expulsion forcée de trois cents familles qui était prévue dans un camp de Port-au-Prince (Haïti) n’a pas eu lieu. Cependant, celles-ci demeurent sous la menace constante d’une expulsion forcée et leurs besoins en matière de logement doivent être satisfaits de manière durable.
L’expulsion forcée qui menaçait les habitants du camp Mormon, dans la commune de Delmas (Port-au-Prince), n’a pas eu lieu. Un groupe d’hommes, dont des représentants de la municipalité, est entré dans le camp le 14 mai pour avertir les habitants qu’ils allaient être expulsés de force 15 jours plus tard. Plusieurs d’entre eux ont été blessés lorsque ces hommes ont ouvert le feu. Les habitants du camp ont indiqué à Amnesty International qu’ils n’avaient pas reçu de nouvelles menaces depuis lors ni eu de contact avec les propriétaires présumés ni les autorités locales. Ils avaient porté plainte auprès du parquet pour les menaces reçues le 14 mai. À leur connaissance, rien n’a été fait dans cette affaire.
Bien que les familles installées au camp Mormon n’aient pas reçu d’autres menaces d’expulsion forcée, elles vivent toujours dans la crainte d’être expulsées de force à tout moment. Elles figurent parmi les quelque 400 000 personnes qui vivent toujours dans des camps de fortune plus de deux ans et demi après le séisme dévastateur de janvier 2010. Comme les habitants d’autres camps, les familles du camp Mormon vivent dans des abris improvisés et privés d’eau courante, où les conditions sanitaires sont précaires.
Ces familles souhaitent quitter le terrain qu’elles occupent actuellement mais le processus de réinstallation doit respecter leur droit à un logement convenable et celui de ne pas être victime d’une expulsion forcée. Amnesty International demande de nouveau que les besoins des familles du camp Mormon en matière de logement soient satisfaits de manière pérenne.
L’organisation suivra de près la situation et interviendra de nouveau si nécessaire.
Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres du réseau Actions urgentes pour l’heure. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.
Ceci est la première mise à jour de l’AU 144/12. Pour en savoir plus : http://www.amnesty.org/fr/library/info/AMR36/004/2012/fr.
Nom : 300 familles du camp Mormon
Genre : hommes et femmes, principalement des femmes
Informations complémentaires sur l’AU 144/12, AMR 36/008/2012, 20 juillet 2012