Écrire Un défenseur des droits des LGBTI condamné à 10 mois de prison

Mohamed al Bokari, défenseur yéménite des droits des LGBTI, qui est détenu à la prison de Malaz, à Riyadh, la capitale saoudienne, depuis le 8 avril 2020, a assisté à la première audience de son procès le 20 juillet. Il était poursuivi pour « outrage aux bonnes mœurs », « promotion de l’homosexualité sur Internet » et « imitation des femmes ».

Il a été condamné à 10 mois d’emprisonnement, à l’issue desquels il doit être renvoyé dans son pays d’origine, le Yémen, où sa vie est menacée par des groupes armés. Il n’a bénéficié d’aucune assistance juridique depuis le début de sa détention, même pendant son procès.

Après plus de neuf semaines de détention sans inculpation ni procès à la prison de Malaz, à Riyadh, et à la suite de l’Action urgente diffusée par Amnesty International le 2 juillet, le défenseur yéménite des droits des LGBTI Mohamed al Bokari a été présenté devant un tribunal de Riyadh le 20 juillet, où il a été inculpé d’« outrage aux bonnes mœurs », de « promotion de l’homosexualité sur Internet » et d’« imitation des femmes ». Il a été condamné au cours de la même audience à 10 mois d’emprisonnement et une amende de 10 000 riyals saoudiens. Le tribunal a également ordonné son expulsion vers son pays d’origine, le Yémen, à l’issue de sa peine de prison. Son retour au Yémen mettrait sa vie en danger car il a été menacé de mort, selon lui par des groupes armés.

Le 30 juillet, Mohamed al Bokari a reçu en prison la visite de représentants du gouvernement qui ont recueilli son témoignage au sujet de son arrestation et des mauvais traitements qu’il a subis. Au début du mois d’août, il a été déplacé dans une cellule mieux ventilée, dotée de la climatisation, et les autorités de la prison lui ont assuré qu’il recevrait les soins médicaux dont il a besoin.

Un ami de Mohamed al Bokari qui est en contact avec lui a indiqué à Amnesty International que celui-ci exprimait toute sa gratitude envers les militants qui se sont mobilisés en sa faveur à travers le monde.

Amnesty International va continuer de travailler sur le cas de Mohamed al Bokari de manière privée afin de demander que ses droits soient protégés, notamment celui de bénéficier d’une assistance juridique, d’accéder à des soins médicaux et de communiquer avec ses proches, et qu’il soit libéré immédiatement et sans condition.

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