Écrire Un journaliste doit être libéré

Le journaliste Abdimalik Oldon a été arrêté il y a un an, le 17 avril 2019, à Burao, dans le nord du Somaliland, pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d’expression.

Malgré la libération de prisonniers dans tout le pays pour réduire la surpopulation carcérale et contenir la diffusion du Covid-19, cet homme continue d’être détenu arbitrairement par les autorités du Somaliland.

Il doit être libéré immédiatement et sans condition.

Abdimalik Oldon est né au Somaliland. Il est journaliste et milite sur les réseaux sociaux. Sa page Facebook, où il traite de sujets ayant trait à la société, à la culture et à la politique, compte de nombreux abonnés. Il défend les droits humains et exprime ses opinions sur les politiques du gouvernement. Mohamed Sadiiq Dhame et Jamal Abdi Muhamed ont tous deux été jugés et condamnés à des amendes. Ils ont été libérés après avoir payé ces sommes, peu de temps après la publication de la première Action urgente à leur sujet.

La République autoproclamée du Somaliland a pour habitude de persécuter les journalistes et les personnes qui critiquent son gouvernement régional ou son président, Muse Bihi, et cette répression s’est accrue depuis quelques années. En 2019, les autorités ont fermé au moins trois organes de presse à l’issue de perquisitions dans leurs locaux. Elles ont aussi arrêté et poursuivi des personnes considérées comme critiques à l’égard des politiques gouvernementales, notamment plusieurs poètes, journalistes et personnalités politiques de l’opposition.

Selon le Centre des droits humains, une organisation locale, 88 personnes dont 26 journalistes ont été arrêtées l’an dernier pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression.

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