Écrire Un professeur risque d’être réarrêté et reste sur la liste des personnes interdites de vol

La demande de libération sous caution de Muhammad Ismail a été acceptée le 25 novembre, mais il risque encore d’être condamné à une lourde peine d’emprisonnement et réarrêté car les poursuites engagées contre lui sur la base d’accusations forgées de toutes pièces n’ont pas été abandonnées.

Pendant que sa famille continue d’être harcelée et soumise à une surveillance intense, lui et sa femme demeurent inscrits sur la liste des personnes interdites de vol établie par les autorités. Inculpé de « discours de haine » et de « cyberterrorisme », il est sanctionné pour l’expression de ses idées politiques et parce qu’il défend sa fille, Gulalai Ismail, défenseure des droits humains bien connue au Pakistan.

Amnesty International demande que toutes les charges retenues contre cet homme soient abandonnées immédiatement et sans condition.

Muhammad Ismail a été libéré sous caution le 25 novembre 2019 par la haute cour de Peshawar, après avoir passé un mois en détention provisoire. Il a dû verser 200 000 roupies pakistanaises de caution et fournir des garanties financières de deux personnes, mais il demeure inculpé de chefs d’accusation forgés de toutes pièces. Il risque encore une arrestation et un procès tant que ces poursuites n’auront pas été abandonnées.

La famille de Muhammad Ismail – fervent détracteur des forces armées pakistanaises et de la manière dont elles ont traité sa fille, la défenseure des droits humains Gulalai Ismail – subit une surveillance invasive, des menaces et des actes d’intimidation depuis mai 2019. Leur maison a notamment été perquisitionnée à de multiples reprises. Muhammad Ismail et son épouse demeurent inscrits sur la liste des personnes interdites de vol établie par les autorités du pays.

Au Pakistan, depuis quelques années, la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association est attaquée. Les défenseurs des droits humains et les journalistes sont soumis à des restrictions sur Internet et sous d’autres formes. La répression contre l’espace civique s’est durcie en 2019, au moyen de lois draconiennes qui autorisent des violations des droits humains.

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