La demande de libération sous caution de Muhammad Ismail a été acceptée le 25 novembre, mais il risque encore d’être condamné à une lourde peine d’emprisonnement et réarrêté car les poursuites engagées contre lui sur la base d’accusations forgées de toutes pièces n’ont pas été abandonnées.
Pendant que sa famille continue d’être harcelée et soumise à une surveillance intense, lui et sa femme demeurent inscrits sur la liste des personnes interdites de vol établie par les autorités. Inculpé de « discours de haine » et de « cyberterrorisme », il est sanctionné pour l’expression de ses idées politiques et parce qu’il défend sa fille, Gulalai Ismail, défenseure des droits humains bien connue au Pakistan.
Amnesty International demande que toutes les charges retenues contre cet homme soient abandonnées immédiatement et sans condition.