Écrire Bahrein. Nabeel Rajab a été libéré mais doit répondre de nouvelles accusations.

Action complémentaire sur l’AU 249/14, MDE 11/2143/2015, 23 juillet 2015 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 2 SEPTEMBRE 2015 Nabeel Rajab, défenseur des droits humains à Bahreïn, a été libéré pour raisons médicales. Il risque néanmoins de devoir répondre d’autres accusations, pour lesquelles il encourt jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. Nabeel Rajab a été libéré dans la soirée du 13 juillet après avoir bénéficié d’une grâce royale ordonnant sa libération pour raisons médicales. Il purgeait une peine de six mois de prison pour « outrage public aux institutions officielles » après avoir publié sur Twitter, en 2014, des commentaires jugés offensants envers les ministères de la Défense et de l’Intérieur. Nabeel Rajab risque d’être de nouveau inculpé, cette fois pour avoir publié et repris des commentaires sur Twitter au sujet de la guerre au Yémen et d’actes de torture qui auraient été commis à la prison de Jaww à la suite d’une mutinerie survenue le 10 mars 2015. Le ministère public a ouvert une enquête sur les faits qui lui sont reprochés. Si l’affaire est portée devant les tribunaux et qu’il est déclaré coupable, il risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. Nabeel Rajab fait l’objet d’une interdiction de voyager depuis novembre 2014. Certaines dispositions de la législation bahreïnite, notamment l’article 216 du Code pénal, érigent en infraction l’exercice pacifique des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion, et bafouent les obligations internationales (…)

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