Écrire Thomas Douglas Arthur (h), Blanc, 66 ans

AMR 51/073/2008 — AU 195/08 Thomas Arthur doit être exécuté le 31 juillet dans l’État de l’Alabama. L’État requiert son exécution alors que sa condamnation était essentiellement fondée sur les déclarations d’un témoin qui a reconnu s’être parjuré et qui avait tout intérêt à mentir lors de son procès. Bien qu’il existe des éléments ADN qui pourraient contribuer, selon Thomas Arthur, à démontrer son innocence, l’État de l’Alabama n’a pas fait droit à sa requête de faire pratiquer des tests d’ADN sur des éléments liés au crime. Thomas Arthur a été condamné à mort pour le meurtre de Troy Wicker, tué en 1982. Judy Wicker, l’épouse de la victime, a également été condamnée, pour cet homicide, à une peine de réclusion à perpétuité. Elle a bénéficié d’une libération conditionnelle après avoir témoigné lors du troisième procès de Thomas Arthur, en 1991 (voir la précédente AU sur Thomas Arthur, l’AU 225/07, 30 août 2007, http://www.amnesty.org/en/library/asset/AMR51/137/2007/fr/dom-AMR511372007fr.html). Au cours de son propre procès, Judy Wicker avait déclaré sous serment que Thomas Arthur n’était pas impliqué dans le meurtre et que son mari avait été tué par un inconnu qui l’avait aussi violée, comme elle l’avait indiqué à la police juste après les faits. Lors du troisième procès de Thomas Arthur, en 1991, elle a cependant déclaré à la barre des témoins que Teresa Rowland, le petit ami de cette dernière, Theron McKinney, et elle-même avaient parlé de tuer Troy Wicker début (…)

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