Près de dix ans après le début de la crise, le gouvernement syrien, avec le soutien de la Russie, poursuit sa politique délibérée de terreur à l’égard de la population civile dans le but de récupérer des territoires détenus par des groupes d’opposition armés. Sa dernière offensive sur les gouvernorats d’Idlib et de l’ouest d’Alep a été menée au mépris total des vies civiles et des règles fondamentales du droit humanitaire international, entraînant de nouvelles vagues de déplacements et de misère.
Mise à jour 08/07/2020 : La Russie a décidé d’utiliser son veto lors du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est la 15ème fois qu’elle l’utilise lorsque cela concerne le conflit syrien. Le combat continue pour apporter justice et protection aux civils syriens. Des frappes aériennes délibérées visant hôpitaux, bâtiments résidentiels et écoles
Entre décembre 2019 et février 2020, des attaques syriennes et russes ont détruit 10 installations médicales à Idlib et Alep, entraînant la mort de 9 membres du personnel médical. Le nouveau rapport d’Amnesty International montre que les forces gouvernementales syriennes et russes ont délibérément frappé des hôpitaux qui figuraient sur la liste des bâtiments “à ne pas cibler” réalisée par l’ONU. Une attaque par des tirs au sol et une autre par largage de bombes à canon non guidé ont également été menées par les forces gouvernementales syriennes.
De même, entre janvier et février 2020, 28 écoles ont été frappées par des attaques aériennes et terrestres dans le nord-ouest de la Syrie selon le réseau Hurras (Réseau syrien de protection de l’enfance). Rien que le 25 février, une dizaine d’écoles ont été prises pour cible, tuant 9 civils. Notre enquête montre que les forces gouvernementales syriennes et russes ont attaqué des écoles qui étaient utilisées à des fins éducatives ou comme abris pour les personnes déplacées dans le nord-ouest de la Syrie. Déplacement des populations et crise humanitaire
Les attaques contre les zones (…)
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