Alep : l’attaque délibérée de civils n’est pas un dommage collatéral

Depuis 2011, la Syrie vit une crise des plus graves. Révolution pacifique transformée en conflit meurtrier et complexe, les civils sont les premières victimes de cette guerre sans merci. Pour de nombreux enfants, la guerre est tout ce qu’ils ont connu. La ville d’Alep, au nord-est de la Syrie, est la cible d’attaques systématiques. Elle est maintenant devenue le champ de bataille de deux camps opposés, le gouvernement syrien soutenu par les forces russes et les rebelles. Depuis mi-septembre, la partie est d’Alep est assiégée, malgré les 250 000 civils qui y résident encore. Bachar El-Assad a exprimé la volonté de « nettoyer » la ville assiégée d’Alep. Des crimes de guerre impunis Amnesty International a publié des images satellites illustrant l’étendue des destructions à Alep ainsi que des témoignages de civils piégés dans cette ville : ces sources prouvent la responsabilité d’Assad dans les attaques sur des biens de caractère civil comme des écoles, des marchés, des mosqueés mais aussi des hôpitaux. Les attaques sur les hôpitaux et les équipes de secours mettent en péril la survie des civils et sont considérées comme des crimes de guerre. Cependant ces attaques restent impunies. Les victimes civiles ne peuvent être des dommages collatéraux d’une bataille contre la terreur, ni à Alep, ni ailleurs en Syrie. Les forces de la coalition menée par les États-Unis qui effectuent des frappes aériennes en Syrie doivent d’ailleurs diligenter des enquêtes exhaustives sur les (…)

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