La situation d’Ali Aarrass, victime de torture, ne peut plus durer

La Commission des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale a adopté des révisions importantes concernant les règles internationales pour le traitement des détenus, en vigueur depuis 60 ans, lors d’une réunion à Vienne vendredi 22 mai 2015.
Les règles Mandela contiennent des révisions et ajouts de taille par rapport à l’Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus, dont l’adoption date de 1955.
Les règles Mandela contiennent ainsi une section plus développée sur les principes de base, en particulier la prohibition absolue de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
L’indépendance du personnel de santé est garantie, et des restrictions considérables sont imposées en matière de mesures disciplinaires, notamment l’interdiction des périodes de détention à l’isolement de plus de 15 jours.
Des instructions claires et détaillées sont fournies sur des questions telles que les fouilles de cellules et fouilles corporelles, l’immatriculation et la tenue de registres, les enquêtes sur les décès et les plaintes pour torture et autres formes de mauvais traitements, les besoins de groupes spécifiques, les inspections indépendantes de prisons, et le droit à une représentation juridique, entre autres.
Pour reprendre les mots de Nelson Rolihlahla Mandela, qui passa 27 ans en prison :
« Personne ne peut prétendre connaître vraiment une nation, à moins d’avoir vu l’intérieur de ses prisons. Une nation ne doit pas être jugée selon la manière dont elle traite ses citoyens les plus éminents, mais ses citoyens les plus faibles. »
Action terminée