Un défenseur de la paix arrêté pour un post sur facebook

Si la pénétration d’Internet demeure très faible au Myanmar, Facebook est largement utilisé par ceux qui se servent d’Internet, notamment les défenseurs des droits humains, les représentants du gouvernement et les agences de presse. Le 12 octobre, Chaw Sandi Tun, appelée également Chit Tha Mee, a été interpellée à Yangon pour un post publié sur Facebook qui tournait en dérision l’armée du Myanmar. Voir : https://www.amnesty.org/en/documents/ASA16/2669/2015/en/. Elle est actuellement détenue à la prison de Maubin, dans la région d’Ayeyarwady. Il s’agit d’une prisonnière d’opinion, qui doit être libérée immédiatement et sans condition.
Amnesty International est vivement préoccupée par ces affaires, qui pourraient témoigner d’un élargissement de la répression à la liberté d’expression en ligne.
Les autorités du Myanmar continuent d’arrêter et d’emprisonner des militants et des défenseurs des droits humains exerçant simplement sans violence leur droit à la liberté d’expression, garantie par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Amnesty International est préoccupée par diverses lois du pays qui restreignent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.
Elle fait observer que le droit à la liberté d’expression englobe les idées de toutes sortes, notamment celles pouvant être perçues comme insultantes ou offensantes.
La semaine dernière, Amnesty International a publié un rapport qui dévoile que les autorités du Myanmar ont intensifié la répression depuis deux ans, notamment en restreignant la liberté d’expression à l’approche des élections générales prévues le 8 novembre. Voir : https://www.amnesty.org/fr/documents/asa16/2457/2015/fr/
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