Il faut lutter contre la mortalité maternelle à Mkhondo
Les taux élevés de mortalité maternelle en Afrique du Sud sont bien documentés. Actuellement, le pays compte 269 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes ; ce taux de mortalité maternelle a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie. Beaucoup de ces décès sont évitables.
Les trois principales causes de la mortalité maternelle en Afrique du Sud sont l’hémorragie obstétricale, l’hypertension et les maladies non liées à la grossesse, à savoir « principalement les décès de femmes enceintes infectées par le VIH compliqués par des cas de tuberculose et de pneumonie ». Chacune de ces causes a des facteurs évitables - dont beaucoup se recoupent - et le fait d’assurer aux femmes et aux jeunes filles un accès plus rapide aux soins prénataux est une des moyens d’améliorer la situation.
Le rapport d’une enquête, menée en 2010 par un groupe de consultance appelé Health and Development Africa, donne un aperçu des conditions de vie dans l’ensemble du district de Gert Sibande : des niveaux élevés de migration, un faible niveau d’éducation, un chômage élevé, des niveaux élevés de pauvreté, un nombre élevé de relations multipartenaires, des rapports sexuels intergénérationnels (ce qui augmente le risque d’infection au VIH chez les jeunes filles), l’abus d’alcool, peu d’informations sur la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et sur les traitements antirétroviraux (ART) et un va-et-vient de camions qui traversent le district.
Le risque de taux de mortalité maternelle chez les femmes et les jeunes filles séropositives est près de cinq fois plus élevé que pour les femmes qui ne sont pas infectées par le VIH. Il est particulièrement important que les femmes et les jeunes filles vivant avec le VIH aient un accès précoce aux soins prénataux afin de pouvoir bénéficier d’un traitement antirétroviral (ART) pour soigner leur pathologie et d’un traitement pour prévenir la transmission du virus du VIH à leur enfant à naître.
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