Il faut mettre fin à la violence policière en Guinée

manifestant arrêté en Guinée

En Guinée, les forces de sécurité et de défense continuent à tuer, blesser, détenir arbitrairement de manifestants et passants, allant à l’encontre de la législation du pays et des promesses des autorités guinéennes à la communauté internationale.

Mise à jour 25 février 2021 : Trois mois après l’élection présidentielle en Guinée, la situation sociopolitique et des droits humains se sont détériorés considérablement. Les autorités sont dans une posture de répression et d’étouffement des opposants politiques, militants et de restrictions des libertés. Le nouveau gouvernement en place depuis le 19 janvier s’inscrit dans la continuité des répression et restrictions des libertés. Le président Alpha Condé qui avait pendant longtemps soigné son image de démocrate et de défenseur des libertés a vu son image se détériorer au niveau international. Update 26 octobre 2020 : Des récits de témoins, des images satellites et des vidéos authentifiées et analysées par Amnesty International confirment que les forces de défense et de sécurité guinéennes ont tiré à balles réelles sur des protestataires après l’élection présidentielle contestée du 18 octobre. De nombreux morts et blessés ont été recensés lors de manifestations et d’émeutes. Des habitations et des biens ont été détruits. Internet et les liaisons téléphoniques ont été perturbés ou coupés le vendredi 23 et le samedi 24 octobre. Un site d’information est toujours suspendu. Droit de manifestation bafoué en Guinée La Guinée dispose d’une constitution qui consacre le droit à la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression et des textes législatifs encadrant le maintien de l’ordre public. Les autorités guinéennes et en particulier le Président Alpha Condé et (…)

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