Des violations massives des droits humains sous de faux prétextes
Les autorités salvadoriennes ont commis de nombreuses violations des droits humains dans le cadre de l’état d’urgence, imposé le 27 mars dernier et prolongé à deux reprises, soi-disant pour punir les gangs.
À Ilopango, une municipalité de San Salvador, deux cousins, âgés de 14 et 15 ans, ont été arrêtés le 26 avril alors qu’ils jouaient devant leur maison. Leurs familles ont rapporté que les policiers les ont accusés d’avoir "le visage de voyous", sans donner d’autre justification à leur détention. Depuis lors, leurs mères n’ont eu aucun contact avec eux. Ce n’est qu’un cas parmi tant d’autres.
Des détentions sans fondement
Amnesty International a trouvé des preuves que des personnes sont détenues simplement parce qu’elles ont des tatouages, des antécédents judiciaires ou parce qu’elles vivent dans des quartiers pauvres et marginalisés touchés par la violence des gangs. Les détenu.es n’ont pas accès à une défense juridique efficace et sont incarcéré.es dans des conditions inhumaines.
Ces derniers mois, des milliers de personnes ont été détenues arbitrairement et le nombre de décès en détention augmente chaque jour.
Agissez pour que les familles salvadoriennes puissent vivre à l’abri des menaces, de la torture, des mauvais traitements et de la répression. Signez la pétition et demandez au président Nayib Bukele de garantir leurs droits.