Stop au transfert forcé de civil·es d’Ukraine vers la Russie !

Lorsqu’elles quittent leur domicile, les personnes doivent se soumettre à un processus de contrôle invasif appelé filtrage. Elles sont interrogées, fouillées, et beaucoup sont détenues et soumises à la torture et à d’autres mauvais traitements, ce qui constitue un crime de guerre contre les civils.

La Russie commet des crimes de guerre, et probablement des crimes contre l’humanité, en transférant de force et en déportant des civil⋅es d’Ukraine

Lorsqu’elles quittent leur domicile, les personnes doivent se soumettre à un processus de contrôle invasif appelé filtrage. Elles sont interrogées, fouillées, et beaucoup sont détenues et soumises à la torture et à d’autres mauvais traitements, ce qui constitue un crime de guerre contre les civil·es.

Empêchés de rester en Ukraine

Milena, 33 ans, s’est abritée des bombardements russes pendant des semaines dans un immeuble du nord de Mariupol. Début avril, elle a été attrapée par les forces russes. Milena a déclaré que les soldats russes les ont empêchés, elle et sa famille, de fuir vers l’ouest, dans les zones tenues par le gouvernement ukrainien : "Nous avons commencé à poser des questions sur les évacuations, sur les endroits où il est possible d’aller... Le soldat [russe] nous a interrompus et a dit : "Si vous n’allez pas dans la DNR ou la Fédération de Russie, vous resterez ici pour toujours"." Le mari de Milena, un ancien soldat de l’armée ukrainienne, a été arrêté alors qu’il traversait la frontière russe peu après, et n’a pas été libéré.

Des enfants séparés de leurs parents

Certaines personnes, en particulier les hommes en âge de servir dans l’armée, sont détenues arbitrairement, torturées et détenues dans des conditions inhumaines. Dans certains cas, des enfants ont été séparés de leurs parents, en violation flagrante du droit humanitaire international.

La Russie devrait faciliter l’évacuation des civil·es ukrainien·nes vers les zones de leur choix et veiller à ce que des mécanismes de protection soient mis en place pour les personnes les plus vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées.

Ensemble, nous devons exiger de la Russie qu’elle mette fin au transfert forcé et à la détention arbitraire de civil·es ukrainien·nes.

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