Corée du Sud. La criminalisation des militaires LGBTI doit cesser

En Corée du Sud, les relations homosexuelles sont toujours criminalisées au sein de l’armée. En effet, l’article 92-6 du Code pénal militaire prévoit jusqu’à deux ans de prison pour de telles infractions. En vigueur depuis près de 60 ans, cette législation est loin d’avoir été abandonnée puisque, en 2017, une enquête agressive a mené à l’inculpation de plus de vingt soldats. Harcèlement, discrimination et violences envers les soldats LGBTI De nombreux soldats sud-coréens cachent leur orientation sexuelle ou leur identité de genre de peur d’être « découverts » et harcelés. « C’est un lieu où vous devez effacer qui vous êtes pour rentrer dans le moule. », a notamment déclaré un soldat à Amnesty International. La peur des représailles dissuade de nombreuses victimes de signaler les violences au sein de l’armée, particulièrement lorsqu’elles sont le fait de personnes plus gradées. Ainsi règne une culture de l’impunité : les auteurs de violences sont libres, les victimes sont punies. Un impact néfaste sur l’ensemble de la société En Corée du Sud, tous les hommes doivent accomplir un service militaire obligatoire pendant au minimum 21 mois. Cette criminalisation crée un environnement où la discrimination est tolérée, voire encouragée, en se fondant sur ce que sont les personnes concernées. Bien qu’elle ne s’applique qu’au sein de l’armée, du fait qu’environ la moitié de la population remplit un service militaire obligatoire assez tôt dans la vie, elle a un impact social (…)

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