Des enfants se retrouvent aux mains des groupes armés
En 2003, le gouvernement congolais s’est engagé à ne plus recruter, au sein de ses forces armées, de personnes âgées de moins de 18 ans. Une loi, adoptée en 2009, a confirmé cette interdiction. Depuis cette date, le recrutement d’enfants par les forces armées de la République démocratique du Congo a considérablement diminué puis cessé, mais des groupes armés (associés ou pas aux forces armées du pays) ont continué à recruter des enfants parce qu’il est facile de les manipuler et qu’ils sont souvent inconscients du danger. Sans être traduits en justice.
Test de sous-titres
Selon le BVES (Bureau pour le Volontariat au service de l’Enfance et de la Santé) et Wapa International, en 2024, 10 711 enfants (2609 filles et 8102 garçons) étaient toujours actifs dans les groupes armés dans l’Est de la RDC (au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, et au Sud-Maniema).
Le gouvernement doit faire respecter la loi et ses engagements pour les droits de l’enfant
Cette situation n’est pas acceptable et contraire aux traités internationaux que le gouvernement congolais a signés et ratifiés et qu’il a donc l’obligation d’appliquer. Il doit notamment respecter la Convention relative aux droits de l’enfant et son protocole additionnel qui prévoit que les groupes armés ne doivent en aucune circonstance enrôler ni utiliser dans les hostilités des personnes de moins de 18 ans.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo doit prendre des mesures concrètes pour protéger les enfants contre le recrutement au sein des groupes armés sur son territoire, pour faire en sorte qu’ils soient retirés des groupes armés, ainsi que pour favoriser leur réinsertion durable dans la vie civile.
Signez cette pétition, lancée en partenariat avec WAPA International, pour demander au gouvernement congolais de mettre fin au recrutement des enfants soldats sur son territoire et de faire plus pour favoriser la réinsertion durable dans la vie civile des ex-enfants soldats.