Turquie - État d’urgence ne doit pas rimer avec violation des droits humains

Suite aux mesures répressives exceptionnelles prises après la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016, le respect des droits et libertés en Turquie risque fort d’être mis à mal. En cette période de grande terreur et d’incertitude, le gouvernement ne peut en aucun cas bafouer les droits de la population sous prétexte de rendre justice. DES ENQUÊTES, OUI... Les exactions commises durant la tentative de coup d’État doivent faire l’objet d’enquêtes et les responsables doivent être traduits en justice, mais ce faisant les droits humains doivent être respectés – et non ignorés. … MAIS EN RESPECTANT LES DROITS HUMAINS L’état d’urgence ne peut l’emporter sur les obligations qu’a la Turquie en vertu du droit international et ne doit pas ignorer les droits et libertés si durement acquis. Personne n’est en sécurité lorsque les droits humains ne sont pas respectés. Rappelez au Président Erdoğan que les droits durement acquis ne peuvent être retirés, même pendant l’état d’urgence.

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