Emprisonnée pour sa lutte pacifique pour le droit au logement

Il ne se passe pas une semaine au Cambodge sans qu’un-e défenseur-e des droits humains ou militant-e politique soit harcelé-e, inculpé-e, ou emprisonné-e en raison de ses opinions « dérangeantes ». C’est ce qui est arrivé à Tep Vanny, célèbre défenseure du droit au logement, qui purge actuellement une peine de deux ans et demi de prison pour la punir d’avoir défendu les droits des autres. Voir aussi : Cambodge : 64 organisations demandent la libération de Tep Vanny ARRÊTÉE POUR SA LUTTE CONTRE LES EXPULSIONS FORCÉES En 1998, Tep Vanny déménage avec sa famille au cœur de Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Elle vit dans le quartier Boeung Kak, lac qui servait de réservoir d’eau en cas de crue du Mékong ou de trop fortes pluies. En 2007, le quartier est concédé à une compagnie privée et deux ans plus tard commencent les expulsions de ses habitant-e-s. Selon la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), depuis 2000, plus de 830 000 personnes ont été expulsées de force au Cambodge. Tep Vanny devient une militante pacifique, défendant inlassablement les habitant-e-s de ces quartiers et luttant contre l’accaparement des terres. La plupart des militant-e-s du droit au logement au Cambodge sont des femmes. Elles sont souvent harcelées et agressées par les autorités cambodgiennes. En mai 2012, 13 défenseures sont arrêtées pour s’être opposées à des projets immobiliers, dont Tep Vanny. Après cela, elle a été arrêtée au moins cinq fois simplement (…)

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