Deux projets de loi ont été annoncés par les autorités chinoises, l’un portant sur la sécurité nationale, le second sur l’hymne national. Alors que les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association sont mieux protégés à Hong Kong qu’en Chine continentale, ces deux dispositions les mettent sérieusement en danger.
Une menace réelle pour les droits humains à Hong Kong
Des milliers de manifestant·e·s sont descendu·e·s dans les rues de Hong Kong pour protester contre un projet de loi sur l’hymne national, qui criminaliserait le fait “d’insulter” ou “d’utiliser abusivement” l’hymne national chinois, au risque d’une amende élevée ainsi que d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.
Les manifestant·e·s ont également dénoncé la loi sur la sécurité nationale proposée par l’Assemblée nationale populaire de Chine, qui réprimerait “le séparatisme, la subversion du pouvoir de l’État, le terrorisme et l’ingérence étrangère” à Hong Kong. Défenseur·e·s et activistes des droits humains pris·e·s pour cibles par les autorités chinoises
En 2019, après des mois de protestations impliquant des millions de personnes à Hong Kong, le gouvernement chinois avait finalement abandonné un projet de loi d’extradition controversé. Ces nouveaux projets de loi constitueraient eux aussi une atteinte sérieuse aux droits humains.
La Chine prend régulièrement pour cible des défenseur·e·s et activistes des droits humains sous couvert de préserver la sécurité nationale. Cela se traduit notamment par la tenue de procès inéquitables, par des détentions secrètes et par l’impossibilité pour les défenseur·e·s de pouvoir consulter un avocat. Un usage disproportionné de la force par les forces de polices
Depuis le début des manifestations l’année dernière, la police a fait un usage de la force (…)
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