Hong Kong : gazés, agressés et arrêtés pour avoir manifesté

Des manifestations populaires ont vu des millions de personnes à Hong Kong descendre dans la rue pour s’opposer à un projet de loi qui pourrait les exposer à des abus de la part de la Chine. Ils résistent courageusement malgré une répression violente de la police.

Les modifications proposées au projet de loi sur l’extradition permettraient, si elles étaient adoptées, de transférer des personnes de Hong Kong vers la Chine continentale. Il permettrait également à la Chine occidentale de pouvoir cibler davantage les défenseurs des droits humains, les journalistes, les travailleurs d’ONG ou tout autre personne à Hong Kong. La Chine : mauvais élève en termes de droits humains Ce qui serait hautement problématique vu l’état actuel du système judiciaire de la Chine continentale, qui a déjà donné lieu à des actes de torture, des violations graves du droit à un procès équitable, des disparitions forcées et divers systèmes de détention au secret sans procès. Répression violente des opposants au projet de loi Depuis le 9 juin, il y eu une succession de manifestations massives pour demander le retrait définitif de ce projet de loi et le respect de la Constitution propre au territoire de Hong Kong. Ces mobilisations pacifiques ont fait l’objet d’une répression policière violente et disproportionnée. Le 12 juin passé, la police a par exemple utilisé du gaz lacrymogène et du gaz poivré sur les manifestants, et tiré des sacs de fèves et des balles en caoutchouc, faisant 81 victimes selon le gouvernement. L’enquête réalisée par Amnesty a permis de conclure que ces actes de violence policière constituent des violations du droit international relatif aux droits humains. Fin juillet, 44 personnes ont été inculpées de “participation à des (…)

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