Se revendiquant être un défenseur des droits humains à l’international, le Canada viole activement les droits des peuples autochtones en territoire Wet’suwet’en en soutenant des projets d’extraction massifs mis en place sans leur consentement et en criminalisant les défenseur·e·s des terres autochtones.
UN PROJET NON CONSENTI
La compagnie d’énergie canadienne, TC Énergie, a mis en place un projet de construction de pipeline, le Coastal GasLink Pipeline, qui traverse les terres de la Nation Wet’suwet’en.
Ce projet a été lancé après que certains Conseils de Bandes, des structures coloniales de leadership autochtones mises en place par la loi coloniale canadienne relative aux populations autochtones, l’ont accepté contre des compensations financières.
Cependant, les chefs de la Nation Wet’suwet’en, autorité reconnue par la Cour Suprême du Canada de la Nation Wet’suwet’en, se sont opposés à cette construction, rendant ce projet illégal au vu de la violation du droit Wet’suwet’en et du principe de consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause.
Ce principe, défini dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), a été mis en place afin de protéger les droits des populations, dont leur droit à l’autodétermination et la gestion de leurs terres. Ce principe est aujourd’hui mis en danger par les sociétés privées, le gouvernement du Canada et la province de Colombie-Britannique. CRIMINALISATION DES DÉFENSEUR·ES DES TERRES
En décembre 2018, la Cour suprême de la Colombie-Britannique émet une injonction empêchant les défenseur·es des terres autochtones de bloquer la route principale qui traverse le territoire Wet’suwet’en, où ils militaient contre le projet de construction, alors que les chefs Wet’suwet’en (…)
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