Action : Dans le cadre de la Journée mondiale contre la peine de mort

La criminalité a augmenté dans les Caraïbes ces dix dernières années. Les gouvernements de la région ont présenté la peine de mort comme un moyen de juguler la criminalité en rapport avec certains crimes particulièrement odieux et malgré l’absence de preuves que la peine de mort aurait un caractère dissuasif. La dernière exécution dans la région a eu lieu en 2008 à St-Kitts et Nevis. La Barbade et Trinidad et Tobago maintiennent l’imposition obligatoire de la peine de mort pour meurtre. La Barbade la maintient également pour trahison. Cela signifie que les juges n’ont, pour certains délits, aucune autre possibilité que de prononcer une sentence de mort et ne peuvent prendre en compte les circonstances dans lesquelles les délits ont été commis ni les circonstances personnelles de l’accusé comme circonstances atténuantes. L’imposition obligatoire de la peine de mort est contraire au droit international. Dans certains pays, la peine de mort continue d’être perçue comme une matière relevant de la justice pénale et non pas comme une question de droits humains. Bien qu’aucune exécution n’ait eu lieu dans la Barbade (depuis 1984) ni à Trinidad et Tobago (depuis 1999), ces deux pays comptent le taux le plus élevé de condamnations à mort dans les Caraïbes.

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