Maroc, Il faut protéger les victimes de violences liées au genre

Le 8 janvier 2014, la Commission de justice, de législation et des droits de l’homme de la Chambre basse du Maroc a adopté une proposition visant à abroger le paragraphe 2 de l’article 475 du Code pénal marocain, qui permet à un violeur d’échapper aux poursuites s’il épouse sa victime dans le cas où elle est âgée de moins de 18 ans. Cette proposition vient un an après que la Chambre haute a voté l’amendement de l’article 475 et presque deux après le suicide d’Amina Filali, qui avait été forcée de se marier à l’homme qu’elle disait être son violeur. La mort d’Amina avait alors suscité un tollé général au sein de la population marocaine et avait appelé à ce que la loi soit modifiée. Depuis le suicide d’Amina, d’autres cas similaires ont été signalés et Amnesty International a appelé de manière répétée à des réformes en matière de violences liées au genre. L’adoption à l’unanimité, le 22 janvier 2014, par le parlement marocain de l’abrogation de la disposition de l’article 475, qui permettait au violeur d’épouser sa victime pour échapper aux poursuites, est un pas important vers la protection des victimes de violences liées au genre au Maroc. Le retard dans l’adoption de cet amendement a coûté la vie à plusieurs jeunes filles. Maintenant, il faut continuer à faire pression sur le parlement marocain pour obtenir la modification des toutes les autres dispositions discriminatoires du Code pénal.

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