L’article du Code pénal camerounais criminalisant les relations entre personnes de même sexe doit être abrogé.
Les victimes d’abus et de harcèlements ont souvent peur de demander la protection de la police car celle-ci participe trop souvent aux abus et soumet les personnes suspectées d’être gays, lesbiennes, bisexuelles, transgenres et intersexuées à des traitements cruels, inhumains ou dégradants, en ce compris des coups.
La plupart des personnes détenues ont été davantage visées en raison de leur orientation sexuelle présumée que sur la base d’une quelconque participation aux actes prohibés. Les personnes accusées et condamnées sur base de l’article 347 font face à des menaces croissantes de violence et de discrimination en prison, et leur santé peut être sévèrement menacée en raison des abus commis et de l’absence d’accès aux médicaments et aux traitements.
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- CP du 24 janvier 2013 : Cameroun. Halte à l’impunité pour les graves atteintes aux droits humains
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