En finir avec l’interdiction totale de l’avortement au Salvador
Toute personne déclarée coupable d’avoir avorté ou d’avoir aidé quelqu’un à avorter encourt une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 12 ans. Si vous faites une fausse couche et que l’État vous soupçonne d’avoir avorté clandestinement, vous pouvez être emprisonnée jusqu’à 50 ans pour homicide avec circonstances aggravantes.
Le Salvador affiche le plus fort taux de grossesse chez les adolescentes pour l’Amérique latine, notamment parce qu’aucune éducation sur la sexualité ou les relations personnelles n’est proposée et que l’accès à la contraception est difficile. Par ailleurs, parmi les décès d’adolescentes enceintes, plus de la moitié sont des suicides.
Impossible de le nier : l’interdiction de l’avortement au Salvador représente une forme de torture. Cette interdiction n’a pas sa place dans le monde moderne, elle appartient au passé.
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