Stoppez immédiatement l’exécution de Reyhaneh Jabbari

Mise à jour 17 octobre : nos appels urgents ont eu un impact sur les autorités iraniennes. Reyhaneh Jabbari n’a pas été exécutée et des discussions sont en cours afin de pardonner la jeune femme. Merci pour votre mobilisation rapide et efficace. Le 7 octobre, deux jours avant la date prévue de l’exécution, 6 023 signatures ont été envoyées à l’ambassade de l’Iran à Bruxelles. Merci de continuer à vous mobiliser pour signer et faire signer cette pétition. Reyhaneh Jabbari, une jeune femme de 26 ans condamnée à mort en 2009 pour avoir tué un homme qui tentait de l’agresser sexuellement, pourrait être exécutée par pendaison à l’aube du 9 octobre. L’exécution de Reyhaneh Jabbari avait été programmée pour le 30 septembre 2014. La veille, les autorités l’avaient transférée de la prison de Gharchak, à Varamin dans la province de Téhéran, où elle était emprisonnée, vers la prison de Karaj afin de procéder à l’exécution.

Sa mère a écrit ce même jour sur sa page Facebook que sa fille l’avait appelée pour lui dire qu’elle était transférée vers une autre prison pour y être exécutée le lendemain matin. La mère de Reyhaneh a alors pris contact avec les autorités de la prison Raja’i Shahr qui ont confirmé l’information, et quand elle leur demanda ce qu’elle pouvait faire, ils lui répondirent de « passer le lendemain et de reprendre la dépouille ».

Cette exécution programmée a cependant été reportée à 10 jours plus tard. Cette décision a peut-être fait suite aux protestations des personnes qui ont suivi la note de la mère de Reyhaneh publiée sur Facebook.

Reyhaneh Jabbari a été arrêtée en 2007, à l’âge de 19 ans, en rapport avec le meurtre d’un ancien employé du Ministère iranien du Renseignement, Morteza Abdolali Sarbandi. Elle a été maintenue au secret et aucun contact avec son avocat ou avec sa famille n’a été autorisé pendant les deux mois qui ont suivi. Elle affirme avoir été torturée ou avoir subi des mauvais traitements pendant cette période.

Tout de suite après son arrestation, Reyhaneh a reconnu avoir frappé l’homme une fois dans le dos, mais elle affirme l’avoir fait après que cet homme eut essayé d’abuser d’elle sexuellement. Elle a ajouté qu’une 3e personne était présente dans la maison et que celle-ci avait participé au meurtre. Il semble ne pas y avoir eu d’investigation sérieuse concernant les affirmations relatives à une 3e personne et les circonstances ayant mené au crime.

Malgré les lacunes importantes dans les investigations antérieures au procès, une cour criminelle à Téhéran l’a condamnée à mort en 2009. La condamnation à mort a été confirmée par la Cour Suprême en mars 2014. Sa condamnation a ensuite été transmise au Bureau d’application des peines à Téhéran, permettant ainsi à la famille de la personne décédée de demander à n’importe quel moment que l’on procède à l’exécution.

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