Des malades mentaux dans le couloir de la mort au Japon
Dans le cadre de la Journée mondiale pour l’abolition de la peine de mort, deux cas sont mis en avant pour illustrer la question de la santé mentale et l’utilisation de la peine de mort au Japon. Hakamada Iwao et Matsumoto Kenji souffrent tous deux d’une maladie mentale en raison du temps qu’ils ont passé dans le couloir de la mort. Dans les deux cas, les symptômes de leur maladie ont commencé à apparaître après avoir entendu à plusieurs reprises d’autres prisonniers emmenés vers l’exécution.
L’ancienne ministre de la Justice, Matsushima Midori, avait pris ses fonctions début septembre. Lors de sa première conférence de presse, elle a indiqué qu’elle soutient la peine de mort et a déclaré ne pas voir la nécessité d’une réforme de son utilisation. Amnesty International estime que de nouvelles exécutions auront lieu au Japon d’ici la fin de l’année. C’est pourquoi Amnesty profite de l’occasion de la Journée mondiale de cette année pour présenter ses préoccupations sur l’utilisation de la peine de mort au Japon à la Ministre et pour l’inciter à ne pas signer de nouveaux mandats d’exécution.
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- CP du 10/10/2014 : Peine de mort : Des pays continuent d’exécuter des personnes souffrant d’un handicap mental
- La peine de mort en 2013 (infographies et explications) (mars 2014)
- Dossier pédagogique Peine de mort (2013)
- Résumé 2009 : Pendu à un fil. Santé mentale et peine capitale au Japon
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