N’abandonnez pas les habitants de Belvil

Cinquante familles roms sont restées dans le camp de Belvil après que les autorités municipales ont expulsé de force plus de 250 autres familles en avril 2012. Elles étaient censées demeurer sur place jusqu’à ce qu’il soit possible de les réinstaller dans un logement permanent avant le lancement de la construction de nouvelles routes sur le site. Ce projet de construction est financé par un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI), qui a exigé de la municipalité, en contrepartie, qu’elle reloge les familles conformément au Plan de relogement qui a été adopté. Cependant, leur réinstallation a été reportée à plusieurs reprises. Une première vague de relogements a été programmée en octobre, avant d’être reportée à novembre, puis à mi-décembre. Les familles, à qui l’on avait promis un nouveau logement avant l’automne, voient aujourd’hui arriver l’hiver avec inquiétude. Fin septembre, les familles n’avaient pas été informées ni réellement consultées sur leurs futurs logements, ni sur la possibilité qui serait la leur de trouver un emploi, d’envoyer leurs enfants à l’école ou de bénéficier d’autres services de base. Début novembre, elles avaient été informées de leurs dates probables de déménagement, mais elles n’avaient toujours aucune information sur leur garantie de maintien à long terme dans leurs nouveaux logements ni sur leurs autres droits fondamentaux. Le maire est tenu de veiller à ce que les services municipaux fassent preuve de coopération et (…)

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