En ce 28 janvier 2015, nous commémorerons le premier anniversaire d’une infâme découverte, celle de la “roue de la torture”. Dans une cellule de torture secrète d’un local des services de renseignement de la police aux Philippines, les policiers faisaient usage de cette roue pour décider des sévices à infliger aux personnes interrogées. Lecture
Philippines — La roue de la torture ! par AmnestyBe http://www.youtube.com/watch?v=va_IqJeBskQ
Les Philippines sont l’un des cinq pays prioritaires de la campagne mondiale Stop Torture d’Amnesty International. Le 4 décembre dernier, nous avons publié un rapport accablant montrant comment et pourquoi le gouvernement n’applique pas l’interdiction de la torture.
Bien que les Philippines aient ratifié les deux principaux traités internationaux interdisant la torture, des méthodes telles que les décharges électriques, les simulacres d’exécution, le « waterboarding » (simulacre de noyade), l’asphyxie avec des sacs plastiques, les coups et le viol continuent d’être employées par des policiers pour faire de l’extorsion ou obtenir des « aveux ». L’adoption d’une Loi contre la torture il y a cinq ans aurait dû constituer un moment historique, mais aucun fonctionnaire n’a encore été condamné, ce qui incite à douter fortement de l’efficacité de cette loi.
Le but ultime de la campagne Stop Torture, en ce qui concerne les Philippines, est d’obtenir des avancées sur deux points : une meilleure efficacité du système pénal et la modification des procédures instaurées pour demander aux forces de l’ordre des comptes sur les actes de torture qu’elles commettent, afin de pouvoir faire traduire leurs auteurs en justice et d’empêcher, à l’avenir, le recours à la torture et aux mauvais traitements.
Action terminée