Journée mondiale de lutte contre la peine de mort : dites non à l’exécution de deux jeunes en Arabie Saoudite et en Iran
La sentence d’Ali Mohammed Baqir al Nimr a été confirmée en appel après qu’il ait été condamné à mort le 27 mai 2014 par le Tribunal pénal spécial de Djedda. Il a été reconnu coupable de participation à des manifestations contre le gouvernement, d’attaque à l’encontre des forces de sécurité, de possession d’une mitrailleuse et de vol à main armée. Il risque d’être exécuté dès que le roi aura ratifié sa condamnation.
Saman Naseem est dans l’attente d’un nouveau procès. Grâce aux appels que des milliers d’entre nous ont envoyés en février dernier pour sauver sa vie, les autorités iraniennes ont annulé sa condamnation à mort prononcée en avril 2013 pour « inimitié à l’égard de Dieu » et « corruption sur terre », en raison de son appartenance à un groupe d’opposition armé kurde et de son implication dans des activités armées contre l’État. Lors de son nouveau jugement, il pourrait à nouveau être condamné à la peine de mort.
En ce 10 octobre 2015, signez notre pétition conjointe pour maintenir la pression sur les autorités saoudiennes et iraniennes. Demandez-leur respectivement d’annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort d’Ali al Nimr et de veiller à ce que Saman Naseem soit rejugé équitablement, sans torture ni peine de mort.
- Plus d’information en rapport avec l’action
- Communiqué. La condamnation à mort scandaleuse d’Ali al Nimr doit inciter les autorités à prendre des mesures
- Communiqué. Amnesty International demande aux autorités d’annuler la condamnation à mort d’Ali al Nimr
- Communiqué. Saman Naseem est toujours en vie et va bénéficier d’un nouveau procès
- Communiqué. Un mineur délinquant condamné à mort risque d’être exécuté en secret
- Rapport août 2015. Tuer au nom de la justice. La peine de mort en Arabie saoudite
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