Action : Les "femmes de réconfort" en attente de justice depuis soixante-deux ans

Le gouvernement japonais pense que lorsque toutes les femmes de réconfort seront mortes, le problème sera enterré et oublié. Mais ce ne sera pas le cas. Tant que la génération suivante saura ce qui s’est passé, ça ne tombera pas dans l’oubli. Gil Won-Ok , ancienne femme de réconfort sud-coréenne. Dans les années 1930, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement japonais a réduit des milliers de femmes à la servitude au bénéfice des forces armées nippones. Dans le cadre de ce système d’esclavage sexuel militaire, ces femmes de réconfort étaient enlevées, battues, violées et contraintes à fournir des services sexuels aux soldats japonais. Le gouvernement nippon n’a jamais révélé toute l’étendue du système d’esclavage sexuel qui avait été mis en place, mais on estime qu’environ 200 000 femmes ont ainsi été asservies. Les autorités refusent toujours de reconnaître officiellement leur responsabilité dans ces crimes. Le système de prostitution forcée des femmes de réconfort au service de l’armée japonaise a donné lieu à toute une série d’atteintes aux droits humains, notamment des violences sexuelles telles que des viols collectifs et des avortements forcés, à tel point que cet épisode de l’histoire a été décrit comme l’un des pires cas de traite d’êtres humains au XXe siècle. Un grand nombre de ces femmes continuent de subir les conséquences de ces violences mais trouvent le courage de parler publiquement de leur expérience et de faire campagne pour (…)

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