Action : Disparitions forcées. La justice disparue au Pakistan

Depuis la fin 2001, des centaines de personnes soupçonnées de participation à des activités terroristes sont détenues de manière arbitraire au Pakistan et emprisonnées dans des lieux tenus secrets. Elles ne bénéficient d’aucune protection légale, n’ont pas le droit de consulter leur avocat ou de recevoir les visites de leur famille et ne peuvent pas comparaître devant un tribunal ; elles sont donc victimes de disparitions forcées. Beaucoup de ces personnes, si ce n’est l’ensemble d’entre elles, subissent des actes de torture ou des mauvais traitements. Les alliés étrangers du Pakistan, notamment les États-Unis, ont encouragé, cautionné ou autorisé de graves violations des droits humains et n’ont pas usé de leur influence pour y mettre fin. Après leur arrestation, de nombreux détenus pakistanais et étrangers, dont des enfants, ont été remis secrètement aux États-Unis et à d’autres forces étrangères, souvent en échange d’une compensation financière. Ils ont ensuite été transférés dans des centres de détention américains en Afghanistan, dans la baie de Guantánamo sur l’île de Cuba ou dans des centres de détention secrets de la CIA. D’autres ont été transférés vers des pays où ils sont exposés à la torture. Ces transferts enfreignent le droit international relatif aux droits humains ainsi que le droit national pakistanais. Une pratique généralisée Le gouvernement pakistanais a commencé à avoir recours aux disparitions forcées de manière généralisée en 2001, (…)

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