Action : Aucune protection contre le viol en temps de guerre comme en temps de paix

Au Burundi, le nombre de viols et d’autres violences sexuelles est très élevé, les jeunes filles et les fillettes étant les plus exposées – 60 p. cent des viols signalés concernent des mineurs. J’ai découvert que mon mari avait violé notre fillette de huit ans. Il m’a dit que puisqu’elle était sa fille, il pouvait recommencer s’il le souhaitait., mère d’une victime de viol. Amnesty International et l’ACAT Burundi (Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture) ont demandé ce mardi 9 octobre 2007 au gouvernement du Burundi de prendre sans délai des mesures visant à protéger les femmes, les jeunes filles et les fillettes contre le viol et les autres violences sexuelles. Bien que le viol des femmes et des fillettes soit devenu monnaie courante dans tout le pays, les autorités burundaises se sont systématiquement abstenues de prendre des mesures concrètes afin de prévenir ces crimes et de les sanctionner au terme d’enquêtes approfondies. Actuellement, au Burundi, des fillettes âgées de seulement trois ans sont victimes de viol, a déclaré Arnaud Royer, chercheur à Amnesty International. Le viol est la forme de violence sexuelle la plus signalée dans le pays. Il est imputable à des agents tant gouvernementaux que non gouvernementaux, mais commence aussi à se généraliser au sein de la famille et de la communauté. Entre 2004 et 2006, Médecins sans frontières (MSF) a enregistré chaque année en moyenne 1 346 cas de viol ou de violence sexuelle, soit 26 par (…)

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